vendredi 16 mars 2012

Première étape de mon changement alimentaire











Première étape de mon changement d’habitude alimentaire


La première étapes de ma métamorphose  consista  à définir les aliments qui me conviennent, et ceux qui me sont néfaste, en suivant sur une courte période qui pourrait être considérée comme une phase d’attaque, les conseils du régime cétonurique du  Docteur Didier Panizza, que je cite:
 LE RÉGIME CETONURIQUE ou DIÈTE CETOGENE

La diète cétogène est un programme alimentaire destiné à déclencher le processus métabolique de cétose-lipolyse et ainsi l’élimination de la graisse en mettant le pancréas au repos.
Son indication est le syndrome métabolique, c’est-à-dire l’excès de graisse abdominale profonde, lorsqu’existe un dérèglement grave dans la régulation de l’insuline.
Cette diète peut permettre d’amorcer le processus de réadaptation alimentaire.
Elle peut aussi s’adresser à tous ceux dont l’excès de poids dépasse 20 kg .

Le terme lipolyse signifie littéralement fonte des graisses, c’est-à-dire élimination des graisses stockées.
Lorsque notre organisme utilise ces graisses, il les transforme en glycérol et en acides gras, lesquels se transforment à leur tout en composés carbonés appelés corps cétoniques ou cétones.
Il ne peut y avoir de lipolyse sans cétose ni de cétose sans lipolyse.
La nourriture de nos repas fournit le carburant nécessaire au fonctionnement de l’ensemble des cellules de notre corps pour les multiples activités de nos journées, mais contrairement au moteur d’une voiture qui ne fonctionne qu’avec du pétrole, notre corps peut utiliser plusieurs types de carburants par l’intermédiaire des hydrates de carbone (sucres), des graisses et des protéines.
Les hydrates de carbone, sucres et  amidons viennent du monde végétal, les graisses saturées comme le beurre viennent du monde animal et les graisses non saturées, oméga-9, oméga-6 et oméga-3 viennent du monde végétal et du milieu marin, et enfin les protéines viennent essentiellement du monde animal (viandes) et du milieu marin (poissons).
Tous ces carburants suivent le même itinéraire : ils subissent une transformation en présence de l’oxygène avant de pouvoir être utilisés par nos cellules puis génèrent des produits de dégradation comme le dioxyde de carbone et l’eau.
Chacun de ces carburants est utilisé de manière différente :
Les sucres sont le carburant de référence et l’organisme utilise ses réserves de sucres avant d’utiliser les autre types de carburants.
 Ils sont utilisés rapidement, pendant les 3 ou 4 heures qui suivent le repas, ce qui explique pourquoi nous avons besoin de manger si souvent.
Le rôle des graisses est plutôt de stocker de l’énergie : notre organisme utilise d’abord les graisses apportées par le repas et si le carburant est insuffisant il utilise les graisses stockées dans le tissu adipeux. Les graisses sont métabolisées lentement et il faut plus d’une journée pour utiliser les apports d’un repas : c’est sans doute la raison pour laquelle nous nous sentons rassasié après un repas qui apporte des graisses.
Les protéines sont d’abord utilisées pour la fabrication et la réparation de nos cellules : seul l’excès est utilisé comme carburant.
L’alimentation occidentale typique apporte environ 10 à 15 % de protéines, 15 à 20 % de graisses et 75 à 85 % de sucres. 
La diète cétogène dont la finalité est de forcer l’organisme à utiliser ses graisses de réserve consiste en une suppression drastique des sucres amidon et saccharose, une diminution très contrôlée des bons sucres, un apport adéquat de protéines adapté à la masse maigre et une augmentation  des graisses alimentaires des catégories mono-in saturées et poly-in saturées.
Lorsque le corps est privé de sucres, puisque c’est son carburant préférentiel, il cherche d’abord à utiliser ses propres réserves de sucres stockées dans le foie et les muscles sous forme de glycogène. Ses réserves étant peu importantes (environ 300 grammes ), elles sont vite épuisées : l’organisme est alors obligé d’utiliser les graisses stockées dans le tissu adipeux : il s’agit là d’un mécanisme naturel soutenu par la production de substances spécifiques permettant de soutenir et de faciliter ce processus et appelées substances mobilisatrices de graisses (SMG). C’est ce processus biologique qui assure la survie des animaux en hibernation.
Malheureusement, dans toutes les situations d’hyperinsulinisme, le sang n’est plus jamais totalement libéré de l’insuline, même pendant la nuit, période normalement la plus propice à l’amaigrissement naturel, les substances mobilisatrices de graisse ne sont pas sécrétées et le processus de cétose-lipolyse ne se déclenche pas.
Au contraire, lorsque l’alimentation est appauvrie en hydrates de carbone, la sécrétion d’insuline diminue et celle de glucagon augmente, ce qui a pour effet de stimuler la lipolyse et donc de libérer des tri glycérides stockés dans le tissu adipeux. Ceux-ci sont désintégrés en glycérol et en acides gras que le foie transforme en corps cétoniques qui peuvent être utilisés comme carburant par nos cellules.
Les corps cétoniques sont facilement utilisés par les neurones car, contrairement au glucose, ils n’ont pas besoin de transporteurs et ceux qui ne sont pas utilisés sont éliminés dans les urines et par la respiration.
Le plus important d’entre eux est l’acétone : on le détecte dans les urines avec des réactifs appelés acétest ou kétostix.
La cétose n’est rien d’autre qu’un processus physiologique qui a d’ailleurs, sans doute, permis à l’homme de survivre pendant des millénaires lorsqu’il vivait de la chasse et mangeait de ce fait assez irrégulièrement.
L’apparition d’acétone dans les urines est la preuve biologique du déclenchement de la lipolyse.
La cétose lipolyse ne doit pas être confondue avec l’acido-cétose dont souffrent certains diabétiques lorsque leur sécrétion d’insuline est défaillante et que leur taux de sucre augmente en même temps que la production de corps cétoniques jusqu’à une acidification excessive du sang.
La diète cétogène est une technique d’induction dans un processus visant à rééquilibrer des métabolismes déréglés pour libérer le corps d’une graisse anormale stockée dans les zones profondes de l’abdomen, en périphérie des viscères et des vaisseaux sanguins.
Elle s’adresse à tous ceux qui ont de la graisse abdominale profonde de type diabétogène ou athérogène et qui, du fait de leur dysfonctionnement pancréatique, sont devenus totalement intolérants aux sucres alimentaires.
Elle s’adresse aussi à tous ceux dont l’excédent de poids est supérieur à 20 % du poids normal.
La diète cétogène va leur permettre de détecter leur propre seuil de tolérance aux sucres et d’ajuster leurs apports à leurs possibilités métaboliques.

La technique est simple
 On va supprimer pendant quelques jours tous les glucides de l’alimentation pour forcer l’organisme à brûler ses graisses de réserve.
 On ne va donc consommer, sans restriction de quantité, que les aliments sans hydrates de carbone (voir tableau «   pas de risques «  ) jusqu’à ce qu’apparaisse de l’acétone dans les urines.
 Les aliments sans hydrates de carbone sont :
-les viandes
-les poissons
-les crustacés
-les fromages
-les œufs
-les charcuteries
-les salades
-les assaisonnements de salades naturels (huile + vinaigre ou citron, moutarde, ail, sel, poivre…)
-quelques crudités : radis, concombres, tomates, olives…
L’apparition d’acétone dans les urines est signalée par la coloration en violet des bandelettes réactives Kétostix ou des comprimés réactifs acétests.
La recherche se fait dans les urines du matin et du soir.
 La présence d’acétone dans les urines signifie que les réserves de sucres du foie et des muscles ont été épuisées et que les adiposites commencent à déstocker leurs graisses.
 Dès que la cétonurie (élimination d’acétone dans les urines) est franche et donc que le réactif prend une coloration violette, on peut commencer à réintroduire dans les repas  des aliments à faible teneur en hydrates de carbone comme les légumes verts ainsi que ceux dont la teneur en glucides est inférieure à 5 grammes pour 100 grammes .
 Ainsi, progressivement, la coloration du réactif passe du violet au rose clair.
 Tant que la bandelette ou le comprimé décèle des traces d’acétone, dans les urines du matin ou du soir, on peut estimer que la quantité de sucres absorbée au cours des repas de la veille ne dépasse pas le seuil de tolérance.
 La règle devient donc d’ajuster son alimentation de manière à ne pas dépasser le seuil de tolérance et à maintenir des traces d’acétone dans les urines.
Les avantages de la diète cétogène sont multiples : elle permet, en effet,de déterminer son propre seuil de tolérance aux sucres alimentaires et de bien mettre en évidence les sucres dont l’index insulinique est trop élevé et qu’il faut absolument  écarter et les sucres dont l’index insulinique est tolérable et que l’on peut conserver.
En générant une augmentation des corps cétoniques dans le sang cette diète cétogène a aussi pour effet de réduire l’appétit et de faire disparaître les fringales.
La plupart du temps, la cétose n’apparaît pas ou disparaît avec la consommation de boissons alcoolisées qui, bien que peu sucrées, perturbent néanmoins la régulation de l’insuline.
Ainsi, il est préférable,  pendant la première phase de la diète cétogène de supprimer totalement toute boisson alcoolisée. Le vin peut être réintroduit dés le début de la phase 2, à condition que sa consommation n’entraîne pas de somnolence en fin de repas.
 Les graisses, à condition de respecter les équilibres entre  graisses saturées et graisses in saturées, sont bénéfiques à la régulation de l’excès pondéral.
Une restriction sévère des lipides est inutile et dangereuse… il est indispensable de consommer des quantité suffisantes de graisses mono-in saturées et de toujours chercher à augmenter la consommation de graisses poly-in saturées de la famille des oméga-3.
Beaucoup de problèmes, comme la peau sèche, les ongles cassants, la chute des cheveux, les troubles des cycles menstruels, la sensibilité au froid ou aux infections sont la conséquence d’une carence en bonnes graisses. 
  
La  mise en pratique de la diète cétogène se fait en deux phases
Une première phase pour le déclenchement
Évaluation des RISQUES SUCRES

PAS DE RISQUES

VIANDES POISSONSVOLAILLESFRUITS de MERŒUFSFROMAGES
Bœuf   Saumon  PouletCrabePlatChèvre
VeauTruites DindeCrevettesBrouillésBrebis
Agneau Maquereau  CanardMoulesPochésVache
Porc   Hareng   OieHuîtresCoque(lait entier)
GibierSardinesFaisanHomardDurs(Pâte cuite)
LapinAnchois LangoustinesOmelettesBlanc
ChevalThon     LangoustesCocottesTofu

Attention aux viandes traitées avec addition de sucres
Attention aux produits transformés qui ne sont pas exclusivement des viandes, des poissons ou des volailles comme les beignets poissons, les croquettes de volailles ou les steaks au soja.

CHARCUTERIESLÉGUMES
JambonSaladesChampignonsChouxChoux de Bruxelles
JambonneauPissenlitsÉchalotesBrocolisNavets
MerguezOignons Carottes cruesCœur palmierOlives
Bacon EndivesFenouilChoux fleursBlettes
Foie grasConcombreRadis noirChoux rougesPoireaux
RillettesRadisSojaAuberginesÉpinards
SaucissesPoivronsAspergesCourgettesAvocats
Saucisson secCéleriHaricots vertsCourgesTomates

FRUITS                                

Fraises                                  Noix                       Amandes
Framboises                           Noisettes              Noix de cajou
Myrtilles                               Pistaches

GARNITURES SALADES

Toutes les fines herbes
Huile (colza, olive + noix, toute huile riche en oméga-3)
Vinaigre (de préférence vinaigre de cidre)
Citron, Épices
Bacon, Fromage
Jaune d’œuf, Champignons
Anchois, Crème fraîche
BOISSONS
Toutes les eaux (plates ou gazeuses)
Infusions, Café ou thé
Sodas sans sucres
Bouillons de légumes ou de viandes

BEURRE mais pas MARGARINE (acides gras Trans)
PÂTE à TARTINER Oméga-3
MAYONNAISE maison (huile, moutarde, œuf, sel, poivre)
CRÈME FRAÎCHE, FROMAGE BLANC NATURE
La mise en route du régime cétonurique doit permettre très rapidement l’élimination d’acétone dans les urines, témoin du déclenchement de la désintégration des graisses de réserve et de leur élimination.
L’apparition de la CETONURIE demande en général entre 2 et 3 jours.
 Pendant cette première période, tous les aliments mentionnés plus haut sont consommables en quantité non limitée
Ne sont pas consommables :
le vin, le champagne, les apéritifs, la bière ou les digestifs.

UNE DEUXIÈME PHASE POUR pour la  DÉTERMINATION du SEUIL de TOLÉRANCE aux SUCRES ALIMENTAIRES
Elle demande à peu près un mois.
Lorsque le réactif (bandelette Ketostix) devient franchement rose, cela signifie que les réserves de glycogène hépatique sont épuisées et que la mobilisation des graisses de réserve est déclenchée.
C’est alors le moment de tester chaque aliment ou groupe d’aliments contenant du sucre afin de savoir s’il est possible de le consommer régulièrement et en quelle quantité.
Lorsqu’un aliment a un pouvoir sucrant trop important par rapport à votre propre tolérance, il annule l’élimination d’acétone dans les urines des heures suivantes et surtout du lendemain
Il faut garder à l’esprit que tant que persistent des traces d’acétone dans les urines, l’élimination des graisses stockées continue.
 On va donc réintroduire progressivement les aliments ou groupe d’aliments qui avaient été supprimés en phase 1 en raison de leur teneur en hydrates de carbone.
Commencer par :
Les fruits, un puis deux, de préférence en début de repas comme le pamplemousse et le melon ou en dehors pour tous les autres (sauf les fruits rouges, fraises et framboises, qui peuvent être mangés en fin de repas).
 Le réactif à l’acétone doit trouver des traces d’acétone dans les urines du matin ou du soir.
Élargir ensuite avec :
 Des légumes contenant entre 10 et 15 grammes d’hydrates de carbone par portion de 100 grammes (betteraves, carottes cuites, artichauds…) Il est prudent dans cette phase de recherche de progresser par paliers de 10 grammes de sucres.
Des céréales compètes, riz ou pâtes complètes, semoule complète, boulgour, quinoa en petites portions.
Des féculents, lentilles, petits pois, maïs, pommes de terre, fèves….. par petites portions, et en surveillant la persistance d’acétone dans les urines.
Le vin, à ce stade peut être réintroduit très prudemment : en effet, ça n’est pas la quantité de sucres qu’il contient qui a de l’importance, mais son action sur la régulation de l’insuline.
Il faut savoir que, selon notre expérience, un verre de vin (10cl) à 12° se comporte comme 16 grammes d’hydrates de carbone.
 Prudence donc : mieux vaut commencer par un verre de vin au dîner, par exemple, et voir ce qui se passe dans les urines le lendemain matin.
Enfin tester le pain (complet exclusivement, pas de pain blanc, ni de farines blanches en général).
 Cette phase de recherche est d’une grande importance, car si elle est menée pas à pas, méthodiquement, elle permet de déterminer la meilleure façon de s’alimenter compatible avec son propre degré d’intolérance aux hydrates de carbone, le traitement presque toujours prescrit conjointement ayant pour but d’améliorer cette intolérance.
La diète cétogène  permet de manger à sa faim, autorise de manger quand on a faim, permet des repas équilibrés et est parfaitement compatible avec les recommandations alimentaires en vigueur aujourd’hui, notamment celles qui concernent l’absorption des lipides (graisses), des vitamines et des oligo-éléments.
Elle permet surtout de parfaitement ajuster son alimentation à ses propres possibilités métaboliques.

CONSEILS PRATIQUES

QUE FAIRE LORSQUE LE SEUIL DE TOLÉRANCE EST DÉPASSÉ,
c’est-à-dire lorsque l’acétone disparaît des urines du matin ?
il suffit de se remettre un jour ou deux au régime de la première période et tout rentre dans l’ordre (l’acétone réapparaît) et de retrouver le schéma alimentaire qui permettait l’élimination d’acétone avant sa disparition.
IL SE PEUT QUE LE SEUIL DE TOLÉRANCE AUX HYDRATES DE CARBONE CHANGE : il peut s’améliorer (sous l’effet du traitement) mais aussi se dégrader sous l’effet du stress ou de certains médicaments : l’acétonurie disparaît, l’énergie diminue et les ballonnements réapparaissent.
Il faut donc vite se ressaisir et réajuster son traitement et ses apports alimentaires en hydrates de carbone, sans oublier de corriger par les moyens les plus appropriés, la cause (relaxation, anxiolytiques, changement de traitement si médicament en cause).
ENFIN, IL SE PEUT QUE L’ACETONURIE SOIT IMPOSSIBLE A DÉCLENCHER.
Cela peut se produire dans deux types de circonstances :
-         La première est la déficience du mécanisme de conversion des graisses de réserve en énergie, soit par défaillance de la régulation hormonale de la lipolyse (hypophyse, thyroïde, ovaires, testicules, surrénales), soit par diminution excessive des récepteurs bêta-adrénergiques sur les cellules adipeuses.
Il est donc nécessaire d’agir sur la régulation hormonale défaillante et sur les récepteurs membranaires.
La seconde se rencontre lorsque les hypoglycémies sont importantes et persistantes, et surtout lorsque l’hyperinsulinisme est d’origine nerveuse.
La diète cétogène est ici une mauvaise indication : il faut retourner à une alimentation moins restrictive en hydrates de carbone et faire prévaloir le traitement du terrain nerveux

EXEMPLES DE REPAS POUR LE RÉGIME CETONURIQUE 
PHASE I : déclenchement de l’acétonurie
Petit déjeuner :
Café (remplacer le lait par de la crème fraîche), thé, infusion.
Charcuterie, fromage, œufs (coque, dur ou au plat).
Déjeuner et dîner :
Radis, concombre (vinaigrette ou crème)
ou Poisson fumé (hareng, saumon, truites, etc …)
ou charcuterie
Viande ou poisson à volonté (toutes les sauces sans farine sont autorisées
Salade assaisonnée
Fromage ou fromage blanc
 Aucune limitation de quantités
Collations :
Fromage blanc ou charcuterie
Noix, noisettes, amandes, pistaches
Eau – Pas de vin ni de boissons alcoolisées – Pas de pain

PHASE II : détermination du seuil de tolérance aux sucres alimentaires.
Élargissement du petit déjeuner :
Pain complet + beurre
Fruit ou jus de fruit frais en début de repas
Élargissement du déjeuner et du dîner :
Entrées : toutes crudités
Légumes verts puis céréales complètes (progressivement)
Desserts : fruits rouges ou desserts peu sucrés (voir exemple de recettes)
1 verre de vin le midi et 1 le soir
La progression se fait pas à pas, en surveillant la persistance de traces d’acétone dans les urines du matin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire