lundi 26 mars 2012

Bien manger pour bien vivre


Bien manger pour mieux vivre

La gastronomie est l'art d’apprêter les aliments de diverses manières pour en faire des repas qui soient à la fois agréables au goût, propices à une digestion facile, et profitables à la santé. Pour être bien, l’organisme a besoin d’une diététique saine et complète : il a besoin de lipides et de glucides pour recharger ses batteries et faire le plein d'énergie, de protéines pour la fabrication des cellules, de fibres pour faciliter le transit intestinal, de minéraux et de vitamines pour la croissance et la vitalité.

Bien manger est le médicament le plus efficace. Et pour bien manger, nous devons manger équilibré ! Les bonnes habitudes alimentaires sont le meilleur moyen pour se sentir bien dans sa peau et prévenir de certaines maladies. L'équilibre alimentaire est essentiel pour garder la forme et la santé : l'alimentation ne doit comporter ni carence ni excès, et elle doit être adaptée à nos efforts et nos besoins caloriques. Les repas doivent être riches et variés et toutes les catégories d’aliments doivent être représentées : varier l’alimentation est le seul moyen qui permet de satisfaire 100 % des besoins nutritionnels et d'apporter tous les éléments nécessaires à l'entretien et au bon fonctionnement de l’organisme humain.

Avant de se demander s'il faut manger des aliments riches en lipides, en glucides, en protéines, en vitamines ou en minéraux, il vaut mieux faire un petit bilan personnel afin de déterminer nos dépenses et nos besoins énergétiques : une personne sédentaire n'ayant pas la même activité physique qu'un sportif ne devrait pas suivre le même régime alimentaire. Les besoins énergétiques se déterminent en fonction des dépenses d'énergie spécifiques à chaque individu : la dépense minimale de l'organisme au repos (métabolisme de base), la dépense liée au maintien de la température du corps (thermogenèse), et l'activité physique. Une fois le bilan fait, l'individu tracera en fonction des résultats obtenus un régime varié et riche par les apports nutritionnels adaptés à ses besoins énergétiques.

Le régime alimentaire efficace est celui qui nous convient et répond à nos propres besoins ! A chacun de trouver le mode gastronomique qui garantit le bon fonctionnement de son organisme et la stabilité de son poids optimal tout en gardant à l’esprit qu’il y’a trois principes à respecter :

1. Prendre quatre repas par jour : un petit déjeuner consistant, un déjeuner complet, un goûter riche en sucre lent, et un dîner plus léger pour bien dormir.

2. Prendre chaque jour des aliments de chaque famille [protéines, lipides, glucides, fibres, eau, vitamines, oligo-éléments et sels minéraux] en fonction des apports nutritionnels nécessaires pour le maintien d’un corps sain et solide.

3. Prendre le temps de manger et boire de l’eau à volonté, pendant les repas ou en dehors.

Protéines : elles contribuent à la construction de l’organisme et participent à l’élaboration des tissus musculaires, nerveux ou osseux et sont la base de sang, de l’urine et des anticorps.

[Les viandes, les poissons, les crustacés, les mollusques, les œufs, le lait et les produits laitiers, les céréales, les légumineuses].

Lipides : ils libèrent la chaleur et fournissent l’énergie à l’organisme.

[Les produits laitiers entiers ou partiellement écrémés, les viandes, la charcuterie, les poissons, l’huile, les fruits oléagineux].

Glucides : ils fournissent eux aussi l’énergie à l’organisme et ils doivent être présents dans chaque repas car ils sont rapidement utilisables par les organes et les muscles.

[Les céréales, les légumineuses, les pommes de terre, les produits laitiers à l’exception du fromage, les fruits et tous les aliments sucrés].

Fibres : elles facilitent le transit intestinal et interviennent dans la rapidité d’absorption des nutriments et la ralentissent.

[Les aliments végétaux, les fruits, les légumes, les céréales, les fruits secs, les pruneaux, les abricots secs].

Eau : elle apporte aux cellules des éléments nutritifs et facilite l’élimination des déchets et des toxines.

Vitamines : elles jouent un rôle dans les réactions chimiques du corps et permettent ainsi l’utilisation des substances énergétiques consommées.

[Les fruits, les légumes, les céréales, les légumineuses, les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, les épices et les aromates].

Oligo-éléments : ils ont une fonction proche de celles des vitamines car ils permettent l’utilisation des substances énergétiques.

[Les abats, les viandes, les volailles, le jaune d’œuf, les coquillages, les légumineuses, les légumes vertes, les fruits secs, les fruits oléagineux, les produits céréaliers complets, les levures, le germe de blé, les abats, les crustacés, les algues marines, le hareng fumé, les fruits de mer, le cresson, le chou, les fruits exotiques].

Sels minéraux : ils sont des substances énergétiques nécessaires à la constitution et au bon fonctionnement de l’organisme.

[L’eau, le sel, les produits laitiers, les céréales, les fruits oléagineux, les légumes, les levures, le riz complet, les germes de blé, les fruits secs, le cacao, la viande, les œufs, les légumineuses, les épinards].


samedi 24 mars 2012

Une lumière sur mes pas (vers le bonheur)

Si tu ne trouves pas le bonheur, c’est peut-être que tu le cherches ailleurs...  que dans tes souliers. Ailleurs que dans ton foyer. Selon toi, les autres sont plus heureux. Mais, toi, tu ne vis pas chez eux. Tu oublies que chacun a ses tracas. Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas. Comment peux-tu aimer la vie si ton coeur est plein d’envie, si tu ne t’aimes pas, si tu ne t’acceptes pas ? Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute, c’est de rêver d’un bonheur trop grand. Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes : ce sont de toutes petites qui font les océans. Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs. Ne le cherche pas non plus dans l’avenir. Cherche le bonheur dans le présent. C’est là et là seulement qu’il t’attend. Le bonheur, ce n’est pas un objet que tu peux trouver quelque part hors de toi. Le bonheur, ce n’est qu’un projet qui part de toi et se réalise en toi. Il n’existe pas de marchands de bonheur. Il n’existe pas de machines à bonheur. Il existe des gens qui croient au bonheur. Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur. Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît, à quoi te sert de briser ton reflet ? Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser. C’est toi qu’il faut changer ! Charles-Eugène PLOURDE, Une lumière sur mes pas, Trois-Rivières 2003

mardi 20 mars 2012

Pensée de Bouddha



" Ne croyez pas quelque chose parce qu'un sage le dit,
  Ne croyez pas quelque chose parce que c'est d'usage,
  Ne croyez pas quelque chose parce que c'est écrit,
  Ne croyez pas quelque chose parce que c'est réputé être divin,
  Ne croyez pas quelque chose parce qu'autrui y croit.
Croyez seulement ce que vous jugez être vrai pour vous. "


Le Bouddha

dimanche 18 mars 2012

La deuxième étape de mon changement alimentaire


La deuxième étape  de mon changement d’habitude alimentaire et venue suite à une discussion avec mon naturopathe, un régime  adapté au groupe sanguin qui part du principe :  4 groupes sanguins, 4 régimes différents, tiré du livre du Dr Peter J. D’Adamo, éd. Michel Lafon.
Cela équivaut à retrouver son rythme génétique naturel
Quoiqu’en pense certains détracteurs, il n’est effectivement validé par aucune étude scientifique « officielle »
Chacun admet aujourd’hui que notre façon de nous nourrir et les produits que nous ingurgitons influent directement sur notre état de santé et sur notre bien-être en général. Mais on nous fournit tant d’informations souvent contradictoires en matière de nutrition que le consommateur soucieux de sa santé s’y perd un peu. Alors, comment déterminer quels conseils suivre et quel régime adopter ?
Ce régime n’est pas vraiment contraignant, peut être un plus délicat à suivre en société, comme la majorité des régimes. Il nous propose d’éliminer des aliments  néfastes qui sont souvent, de notoriété publique, difficile à digérer, et de les remplacer par des aliments nouveaux dans nos habitudes, et plus sains ( dont certain un peu oublié ou rayé de nos habitudes alimentaires)
Donc pour résumer, il y à le groupe O, celui des chasseurs,  Le A, celui des cultivateurs, le groupe B celui des nomades, et enfin le AB (2 à 5 % de la population), plus énigmatique, un mystère de l’évolution humaine d’une grande complexité biologique. Il est un compromis du A et du B .
l’objectif principal étant de se sentir mieux dans son corps grâce à une meilleure digestion, un meilleur transit, un meilleur tonus, et peut être aussi une prise de conscience qui déclenche un léger effet placebo, dont nous aurons l’occasion de reparler dans un post ultérieur.
Et si en plus cela permet de perdre des kilos superflus, c’est tout bénéfice!
Pour moi, ça marche. N’est ce pas le plus important?
Je constate en relisant mon texte, que je me suis éloigné du précepte et j’ai donc encore de la marge de progressions en l’appliquant de façon plus stricte.
Ce régime dégage 4 profils de sang :

Groupe sanguin O (présent du temps des cueilleurs/chasseurs) : 

 Consomme plutôt des aliments riches en protéines.
  • Devrait consommer de préférence : agneau, mouton, boeuf, veau, gibier à poils, abats, lotte, morue, sole, truite, bar, brochet, flétan, artichaut, brocolis, navet, oignons, choux, épinard, potiron, poivron rouge, banane, cerise, figue, goyave, ananas, mangue, myrtille, prunes.
  • Devrait éviter de consommer : porc, calamar, poulpe, grenouille, saumon fumé, laitages, oeufs, céréales, pois et légumes secs, avocat, poireau, choux-fleur, concombre, maïs, pomme de terre, clémentine, kiwi, melon, mûre, ketchup, mayonnaise, aspartame.

Groupe sanguin A (apparu lors de la découverte de l'agriculture) : 

    Consomme plutôt des aliments végétariens.Consomme plutôt des aliments végétariens.
    • Devrait consommer de préférence : artichaut, betterave, blette, brocolis, carotte, citrouille, fenouil, navet, oignon, potiron, salade, escargot, maquereau, merlan, morue, perche, sardine, saumon, fève, flageolets, soja, lentilles, tofu, riz, avoine, abricot, ananas, cerise, citron, figue, mûre, myrtille, pamplemousse, prune
    • Devrait éviter de consommer : viandes, anchois, calamar, caviar, colin, coquilles St Jacques, crabe, crevette, grenouille, hareng, huître, moules, poulpe, saumon fumé, sole, laitage et oufs, pois chiche, blé, aubergine, piment, choucroute, pomme de terre, poivrons, tomate, clémentine, mangue, orange, papaye.


    • Groupe sanguin B (trouvé initialement chez les peuples nomades) : 
    Consomme un peu de tout.
    • Devrait consommer de préférence : viandes, laitages, céréales, légumes, fruits.
    • Devrait éviter de consommer : porc, canard, oie, cheval, poulet, anchois, huîtres, langouste, crabe, crevettes, escargots, moules, poulpe, saumon fumé, truite, crème glacée, fromages bleus, cacahuètes, pignons, noix de cajou, soja, couscous, blé, maïs, artichaut, avocat, potiron, radis, tomate, olives, noix de coco.

    • Groupe sanguin AB (le caméléon) :

    Profil nutritionnel difficile à cerner, Mais peut consommer une grande variété d'aliments.
    • Devrait consommer de préférence : lapin, mouton, brochet, daurade, escargots, esturgeon, morue, saumon, thon, fêta, lait et fromages de chèvre, mozzarelle, yaourt, huiles de noix et d’olive, cacahuète, châtaigne, noix, graines de soja, lentilles vertes, seigle, riz, brocolis, chou-fleur, concombre, ananas, kiwi, cerise, figue, pastèque, raisin, ail, thé vert, vin rouge.
    • Devrait éviter de consommer : porc, poulet, veau, canard, bœuf, gibier à poil, anchois, bar, colin, crabe, crevette, huître, truite, beurre, bleu, brie, camembert, crèmes glacées, lait entier, huile de tournesol, noisettes, pois chiches, maïs, artichaut, avocat, poivron, banane, orange, anis, poivre, vinaigre, café, soda.

    Le régime Adamo précise qu'aucun groupe de sang ne devrait consommer : porc, saumon fumé, rhubarbe, son de blé, noix de coco, crème glacée, huiles de maïs et d'arachides, poivre noir, vinaigre.

    Le docteur Peter d'Adamo a écrit un livre en anglais "Eat right 4 your type" en 1996 (traduit en plus de 50 langues, dont en français sous le titre de "4 groupes sanguins, 4 modes de vie", paru le 21 février 2002, édition Michel Lafon) pour expliquer ses théories. Ce livre, pas toujours très compréhensible pour les lecteurs non habitués au vocabulaire scientifique, propose un programme détaillé (plus de 500 pages) pour :
    • choisir un mode de vie adapté aux besoins de votre groupe,
    • structurer vos journées de manière à réduire le stress,
    • élever vos enfants en maximisant leur potentiel individuel,
    • vivre plus longtemps et en meilleure forme,
    • surmonter les affections chroniques qui empoisonnent votre existence ou celle de vos proches,
    • éviter les maux auxquels vous êtes prédisposé,
    • pratiquer des activités qui conviennent à votre nature.

    Régime Groupes Sanguins
    Régime Groupes Sanguins





    vendredi 16 mars 2012

    Première étape de mon changement alimentaire











    Première étape de mon changement d’habitude alimentaire


    La première étapes de ma métamorphose  consista  à définir les aliments qui me conviennent, et ceux qui me sont néfaste, en suivant sur une courte période qui pourrait être considérée comme une phase d’attaque, les conseils du régime cétonurique du  Docteur Didier Panizza, que je cite:
     LE RÉGIME CETONURIQUE ou DIÈTE CETOGENE

    La diète cétogène est un programme alimentaire destiné à déclencher le processus métabolique de cétose-lipolyse et ainsi l’élimination de la graisse en mettant le pancréas au repos.
    Son indication est le syndrome métabolique, c’est-à-dire l’excès de graisse abdominale profonde, lorsqu’existe un dérèglement grave dans la régulation de l’insuline.
    Cette diète peut permettre d’amorcer le processus de réadaptation alimentaire.
    Elle peut aussi s’adresser à tous ceux dont l’excès de poids dépasse 20 kg .

    Le terme lipolyse signifie littéralement fonte des graisses, c’est-à-dire élimination des graisses stockées.
    Lorsque notre organisme utilise ces graisses, il les transforme en glycérol et en acides gras, lesquels se transforment à leur tout en composés carbonés appelés corps cétoniques ou cétones.
    Il ne peut y avoir de lipolyse sans cétose ni de cétose sans lipolyse.
    La nourriture de nos repas fournit le carburant nécessaire au fonctionnement de l’ensemble des cellules de notre corps pour les multiples activités de nos journées, mais contrairement au moteur d’une voiture qui ne fonctionne qu’avec du pétrole, notre corps peut utiliser plusieurs types de carburants par l’intermédiaire des hydrates de carbone (sucres), des graisses et des protéines.
    Les hydrates de carbone, sucres et  amidons viennent du monde végétal, les graisses saturées comme le beurre viennent du monde animal et les graisses non saturées, oméga-9, oméga-6 et oméga-3 viennent du monde végétal et du milieu marin, et enfin les protéines viennent essentiellement du monde animal (viandes) et du milieu marin (poissons).
    Tous ces carburants suivent le même itinéraire : ils subissent une transformation en présence de l’oxygène avant de pouvoir être utilisés par nos cellules puis génèrent des produits de dégradation comme le dioxyde de carbone et l’eau.
    Chacun de ces carburants est utilisé de manière différente :
    Les sucres sont le carburant de référence et l’organisme utilise ses réserves de sucres avant d’utiliser les autre types de carburants.
     Ils sont utilisés rapidement, pendant les 3 ou 4 heures qui suivent le repas, ce qui explique pourquoi nous avons besoin de manger si souvent.
    Le rôle des graisses est plutôt de stocker de l’énergie : notre organisme utilise d’abord les graisses apportées par le repas et si le carburant est insuffisant il utilise les graisses stockées dans le tissu adipeux. Les graisses sont métabolisées lentement et il faut plus d’une journée pour utiliser les apports d’un repas : c’est sans doute la raison pour laquelle nous nous sentons rassasié après un repas qui apporte des graisses.
    Les protéines sont d’abord utilisées pour la fabrication et la réparation de nos cellules : seul l’excès est utilisé comme carburant.
    L’alimentation occidentale typique apporte environ 10 à 15 % de protéines, 15 à 20 % de graisses et 75 à 85 % de sucres. 
    La diète cétogène dont la finalité est de forcer l’organisme à utiliser ses graisses de réserve consiste en une suppression drastique des sucres amidon et saccharose, une diminution très contrôlée des bons sucres, un apport adéquat de protéines adapté à la masse maigre et une augmentation  des graisses alimentaires des catégories mono-in saturées et poly-in saturées.
    Lorsque le corps est privé de sucres, puisque c’est son carburant préférentiel, il cherche d’abord à utiliser ses propres réserves de sucres stockées dans le foie et les muscles sous forme de glycogène. Ses réserves étant peu importantes (environ 300 grammes ), elles sont vite épuisées : l’organisme est alors obligé d’utiliser les graisses stockées dans le tissu adipeux : il s’agit là d’un mécanisme naturel soutenu par la production de substances spécifiques permettant de soutenir et de faciliter ce processus et appelées substances mobilisatrices de graisses (SMG). C’est ce processus biologique qui assure la survie des animaux en hibernation.
    Malheureusement, dans toutes les situations d’hyperinsulinisme, le sang n’est plus jamais totalement libéré de l’insuline, même pendant la nuit, période normalement la plus propice à l’amaigrissement naturel, les substances mobilisatrices de graisse ne sont pas sécrétées et le processus de cétose-lipolyse ne se déclenche pas.
    Au contraire, lorsque l’alimentation est appauvrie en hydrates de carbone, la sécrétion d’insuline diminue et celle de glucagon augmente, ce qui a pour effet de stimuler la lipolyse et donc de libérer des tri glycérides stockés dans le tissu adipeux. Ceux-ci sont désintégrés en glycérol et en acides gras que le foie transforme en corps cétoniques qui peuvent être utilisés comme carburant par nos cellules.
    Les corps cétoniques sont facilement utilisés par les neurones car, contrairement au glucose, ils n’ont pas besoin de transporteurs et ceux qui ne sont pas utilisés sont éliminés dans les urines et par la respiration.
    Le plus important d’entre eux est l’acétone : on le détecte dans les urines avec des réactifs appelés acétest ou kétostix.
    La cétose n’est rien d’autre qu’un processus physiologique qui a d’ailleurs, sans doute, permis à l’homme de survivre pendant des millénaires lorsqu’il vivait de la chasse et mangeait de ce fait assez irrégulièrement.
    L’apparition d’acétone dans les urines est la preuve biologique du déclenchement de la lipolyse.
    La cétose lipolyse ne doit pas être confondue avec l’acido-cétose dont souffrent certains diabétiques lorsque leur sécrétion d’insuline est défaillante et que leur taux de sucre augmente en même temps que la production de corps cétoniques jusqu’à une acidification excessive du sang.
    La diète cétogène est une technique d’induction dans un processus visant à rééquilibrer des métabolismes déréglés pour libérer le corps d’une graisse anormale stockée dans les zones profondes de l’abdomen, en périphérie des viscères et des vaisseaux sanguins.
    Elle s’adresse à tous ceux qui ont de la graisse abdominale profonde de type diabétogène ou athérogène et qui, du fait de leur dysfonctionnement pancréatique, sont devenus totalement intolérants aux sucres alimentaires.
    Elle s’adresse aussi à tous ceux dont l’excédent de poids est supérieur à 20 % du poids normal.
    La diète cétogène va leur permettre de détecter leur propre seuil de tolérance aux sucres et d’ajuster leurs apports à leurs possibilités métaboliques.

    La technique est simple
     On va supprimer pendant quelques jours tous les glucides de l’alimentation pour forcer l’organisme à brûler ses graisses de réserve.
     On ne va donc consommer, sans restriction de quantité, que les aliments sans hydrates de carbone (voir tableau «   pas de risques «  ) jusqu’à ce qu’apparaisse de l’acétone dans les urines.
     Les aliments sans hydrates de carbone sont :
    -les viandes
    -les poissons
    -les crustacés
    -les fromages
    -les œufs
    -les charcuteries
    -les salades
    -les assaisonnements de salades naturels (huile + vinaigre ou citron, moutarde, ail, sel, poivre…)
    -quelques crudités : radis, concombres, tomates, olives…
    L’apparition d’acétone dans les urines est signalée par la coloration en violet des bandelettes réactives Kétostix ou des comprimés réactifs acétests.
    La recherche se fait dans les urines du matin et du soir.
     La présence d’acétone dans les urines signifie que les réserves de sucres du foie et des muscles ont été épuisées et que les adiposites commencent à déstocker leurs graisses.
     Dès que la cétonurie (élimination d’acétone dans les urines) est franche et donc que le réactif prend une coloration violette, on peut commencer à réintroduire dans les repas  des aliments à faible teneur en hydrates de carbone comme les légumes verts ainsi que ceux dont la teneur en glucides est inférieure à 5 grammes pour 100 grammes .
     Ainsi, progressivement, la coloration du réactif passe du violet au rose clair.
     Tant que la bandelette ou le comprimé décèle des traces d’acétone, dans les urines du matin ou du soir, on peut estimer que la quantité de sucres absorbée au cours des repas de la veille ne dépasse pas le seuil de tolérance.
     La règle devient donc d’ajuster son alimentation de manière à ne pas dépasser le seuil de tolérance et à maintenir des traces d’acétone dans les urines.
    Les avantages de la diète cétogène sont multiples : elle permet, en effet,de déterminer son propre seuil de tolérance aux sucres alimentaires et de bien mettre en évidence les sucres dont l’index insulinique est trop élevé et qu’il faut absolument  écarter et les sucres dont l’index insulinique est tolérable et que l’on peut conserver.
    En générant une augmentation des corps cétoniques dans le sang cette diète cétogène a aussi pour effet de réduire l’appétit et de faire disparaître les fringales.
    La plupart du temps, la cétose n’apparaît pas ou disparaît avec la consommation de boissons alcoolisées qui, bien que peu sucrées, perturbent néanmoins la régulation de l’insuline.
    Ainsi, il est préférable,  pendant la première phase de la diète cétogène de supprimer totalement toute boisson alcoolisée. Le vin peut être réintroduit dés le début de la phase 2, à condition que sa consommation n’entraîne pas de somnolence en fin de repas.
     Les graisses, à condition de respecter les équilibres entre  graisses saturées et graisses in saturées, sont bénéfiques à la régulation de l’excès pondéral.
    Une restriction sévère des lipides est inutile et dangereuse… il est indispensable de consommer des quantité suffisantes de graisses mono-in saturées et de toujours chercher à augmenter la consommation de graisses poly-in saturées de la famille des oméga-3.
    Beaucoup de problèmes, comme la peau sèche, les ongles cassants, la chute des cheveux, les troubles des cycles menstruels, la sensibilité au froid ou aux infections sont la conséquence d’une carence en bonnes graisses. 
      
    La  mise en pratique de la diète cétogène se fait en deux phases
    Une première phase pour le déclenchement
    Évaluation des RISQUES SUCRES

    PAS DE RISQUES

    VIANDES POISSONSVOLAILLESFRUITS de MERŒUFSFROMAGES
    Bœuf   Saumon  PouletCrabePlatChèvre
    VeauTruites DindeCrevettesBrouillésBrebis
    Agneau Maquereau  CanardMoulesPochésVache
    Porc   Hareng   OieHuîtresCoque(lait entier)
    GibierSardinesFaisanHomardDurs(Pâte cuite)
    LapinAnchois LangoustinesOmelettesBlanc
    ChevalThon     LangoustesCocottesTofu

    Attention aux viandes traitées avec addition de sucres
    Attention aux produits transformés qui ne sont pas exclusivement des viandes, des poissons ou des volailles comme les beignets poissons, les croquettes de volailles ou les steaks au soja.

    CHARCUTERIESLÉGUMES
    JambonSaladesChampignonsChouxChoux de Bruxelles
    JambonneauPissenlitsÉchalotesBrocolisNavets
    MerguezOignons Carottes cruesCœur palmierOlives
    Bacon EndivesFenouilChoux fleursBlettes
    Foie grasConcombreRadis noirChoux rougesPoireaux
    RillettesRadisSojaAuberginesÉpinards
    SaucissesPoivronsAspergesCourgettesAvocats
    Saucisson secCéleriHaricots vertsCourgesTomates

    FRUITS                                

    Fraises                                  Noix                       Amandes
    Framboises                           Noisettes              Noix de cajou
    Myrtilles                               Pistaches

    GARNITURES SALADES

    Toutes les fines herbes
    Huile (colza, olive + noix, toute huile riche en oméga-3)
    Vinaigre (de préférence vinaigre de cidre)
    Citron, Épices
    Bacon, Fromage
    Jaune d’œuf, Champignons
    Anchois, Crème fraîche
    BOISSONS
    Toutes les eaux (plates ou gazeuses)
    Infusions, Café ou thé
    Sodas sans sucres
    Bouillons de légumes ou de viandes

    BEURRE mais pas MARGARINE (acides gras Trans)
    PÂTE à TARTINER Oméga-3
    MAYONNAISE maison (huile, moutarde, œuf, sel, poivre)
    CRÈME FRAÎCHE, FROMAGE BLANC NATURE
    La mise en route du régime cétonurique doit permettre très rapidement l’élimination d’acétone dans les urines, témoin du déclenchement de la désintégration des graisses de réserve et de leur élimination.
    L’apparition de la CETONURIE demande en général entre 2 et 3 jours.
     Pendant cette première période, tous les aliments mentionnés plus haut sont consommables en quantité non limitée
    Ne sont pas consommables :
    le vin, le champagne, les apéritifs, la bière ou les digestifs.

    UNE DEUXIÈME PHASE POUR pour la  DÉTERMINATION du SEUIL de TOLÉRANCE aux SUCRES ALIMENTAIRES
    Elle demande à peu près un mois.
    Lorsque le réactif (bandelette Ketostix) devient franchement rose, cela signifie que les réserves de glycogène hépatique sont épuisées et que la mobilisation des graisses de réserve est déclenchée.
    C’est alors le moment de tester chaque aliment ou groupe d’aliments contenant du sucre afin de savoir s’il est possible de le consommer régulièrement et en quelle quantité.
    Lorsqu’un aliment a un pouvoir sucrant trop important par rapport à votre propre tolérance, il annule l’élimination d’acétone dans les urines des heures suivantes et surtout du lendemain
    Il faut garder à l’esprit que tant que persistent des traces d’acétone dans les urines, l’élimination des graisses stockées continue.
     On va donc réintroduire progressivement les aliments ou groupe d’aliments qui avaient été supprimés en phase 1 en raison de leur teneur en hydrates de carbone.
    Commencer par :
    Les fruits, un puis deux, de préférence en début de repas comme le pamplemousse et le melon ou en dehors pour tous les autres (sauf les fruits rouges, fraises et framboises, qui peuvent être mangés en fin de repas).
     Le réactif à l’acétone doit trouver des traces d’acétone dans les urines du matin ou du soir.
    Élargir ensuite avec :
     Des légumes contenant entre 10 et 15 grammes d’hydrates de carbone par portion de 100 grammes (betteraves, carottes cuites, artichauds…) Il est prudent dans cette phase de recherche de progresser par paliers de 10 grammes de sucres.
    Des céréales compètes, riz ou pâtes complètes, semoule complète, boulgour, quinoa en petites portions.
    Des féculents, lentilles, petits pois, maïs, pommes de terre, fèves….. par petites portions, et en surveillant la persistance d’acétone dans les urines.
    Le vin, à ce stade peut être réintroduit très prudemment : en effet, ça n’est pas la quantité de sucres qu’il contient qui a de l’importance, mais son action sur la régulation de l’insuline.
    Il faut savoir que, selon notre expérience, un verre de vin (10cl) à 12° se comporte comme 16 grammes d’hydrates de carbone.
     Prudence donc : mieux vaut commencer par un verre de vin au dîner, par exemple, et voir ce qui se passe dans les urines le lendemain matin.
    Enfin tester le pain (complet exclusivement, pas de pain blanc, ni de farines blanches en général).
     Cette phase de recherche est d’une grande importance, car si elle est menée pas à pas, méthodiquement, elle permet de déterminer la meilleure façon de s’alimenter compatible avec son propre degré d’intolérance aux hydrates de carbone, le traitement presque toujours prescrit conjointement ayant pour but d’améliorer cette intolérance.
    La diète cétogène  permet de manger à sa faim, autorise de manger quand on a faim, permet des repas équilibrés et est parfaitement compatible avec les recommandations alimentaires en vigueur aujourd’hui, notamment celles qui concernent l’absorption des lipides (graisses), des vitamines et des oligo-éléments.
    Elle permet surtout de parfaitement ajuster son alimentation à ses propres possibilités métaboliques.

    CONSEILS PRATIQUES

    QUE FAIRE LORSQUE LE SEUIL DE TOLÉRANCE EST DÉPASSÉ,
    c’est-à-dire lorsque l’acétone disparaît des urines du matin ?
    il suffit de se remettre un jour ou deux au régime de la première période et tout rentre dans l’ordre (l’acétone réapparaît) et de retrouver le schéma alimentaire qui permettait l’élimination d’acétone avant sa disparition.
    IL SE PEUT QUE LE SEUIL DE TOLÉRANCE AUX HYDRATES DE CARBONE CHANGE : il peut s’améliorer (sous l’effet du traitement) mais aussi se dégrader sous l’effet du stress ou de certains médicaments : l’acétonurie disparaît, l’énergie diminue et les ballonnements réapparaissent.
    Il faut donc vite se ressaisir et réajuster son traitement et ses apports alimentaires en hydrates de carbone, sans oublier de corriger par les moyens les plus appropriés, la cause (relaxation, anxiolytiques, changement de traitement si médicament en cause).
    ENFIN, IL SE PEUT QUE L’ACETONURIE SOIT IMPOSSIBLE A DÉCLENCHER.
    Cela peut se produire dans deux types de circonstances :
    -         La première est la déficience du mécanisme de conversion des graisses de réserve en énergie, soit par défaillance de la régulation hormonale de la lipolyse (hypophyse, thyroïde, ovaires, testicules, surrénales), soit par diminution excessive des récepteurs bêta-adrénergiques sur les cellules adipeuses.
    Il est donc nécessaire d’agir sur la régulation hormonale défaillante et sur les récepteurs membranaires.
    La seconde se rencontre lorsque les hypoglycémies sont importantes et persistantes, et surtout lorsque l’hyperinsulinisme est d’origine nerveuse.
    La diète cétogène est ici une mauvaise indication : il faut retourner à une alimentation moins restrictive en hydrates de carbone et faire prévaloir le traitement du terrain nerveux

    EXEMPLES DE REPAS POUR LE RÉGIME CETONURIQUE 
    PHASE I : déclenchement de l’acétonurie
    Petit déjeuner :
    Café (remplacer le lait par de la crème fraîche), thé, infusion.
    Charcuterie, fromage, œufs (coque, dur ou au plat).
    Déjeuner et dîner :
    Radis, concombre (vinaigrette ou crème)
    ou Poisson fumé (hareng, saumon, truites, etc …)
    ou charcuterie
    Viande ou poisson à volonté (toutes les sauces sans farine sont autorisées
    Salade assaisonnée
    Fromage ou fromage blanc
     Aucune limitation de quantités
    Collations :
    Fromage blanc ou charcuterie
    Noix, noisettes, amandes, pistaches
    Eau – Pas de vin ni de boissons alcoolisées – Pas de pain

    PHASE II : détermination du seuil de tolérance aux sucres alimentaires.
    Élargissement du petit déjeuner :
    Pain complet + beurre
    Fruit ou jus de fruit frais en début de repas
    Élargissement du déjeuner et du dîner :
    Entrées : toutes crudités
    Légumes verts puis céréales complètes (progressivement)
    Desserts : fruits rouges ou desserts peu sucrés (voir exemple de recettes)
    1 verre de vin le midi et 1 le soir
    La progression se fait pas à pas, en surveillant la persistance de traces d’acétone dans les urines du matin.