vendredi 26 avril 2013

Comment identifiez votre mal de tête

Comment identifier votre mal de tête



11803_568040336569453_148201415_nLe mal de tête

Le mal de tête, tel que l’on nomme habituellement, est un phénomène généralement banal et bénin. Il touche l’ensemble de la boite crânienne. Si ce mal de tête est répétitif, s’il persiste et devient plus intense et plus régulier, il y a lieu de s’en inquiéter et de consulter un professionnel de la santé afin d’obtenir un diagnostic plus précis sur la forme de cette céphalée. La distinction est mince et difficile à établir entre la céphalée et migraine qui sont des troubles fort différents. La difficulté étant de distinguer si elles surviennent de façon primaire ou si elles représentent un symptôme d’une maladie sous-jacente soit une céphalées secondaires. Nous allons brièvement décrire les céphalées primaires (migraine, céphalées de tension) et citer quelques pathologies pouvant provoquer des maux de tête. La céphalée secondaire est plus rare mais non moins importante. On doit avant tout, dans cette catégorie de céphalée, traiter la maladie sous-jacente.
Ces deux catégories de maux de tête sont les plus courantes, selon les spécialistes. Selon Santé Canada 7,9% des Canadiens de plus de 12 ans ont un diagnostic de migraine. Les femmes sont (3) fois plus nombreuses a être affectées que les hommes.

Quelques conseils:

Ne pas abuser des analgésiques. Il est tout à fait indiqué de prendre un ou deux comprimés d’aspirine ou d’acétaminophène pour soulager un mal de tête occasionnel. Cependant, il faut savoir que le recours continuel à ces médicaments ne soulage la douleur qu’en partie et pour une courte période. L’utilisation prolongée des analgésiques augmente la fréquence et parfois l’intensité des maux de tête. La présence quasi constante du médicament dans l’organisme crée une accoutumance, et chaque nouvelle dose devient de moins en moins efficace et agit moins longtemps. La diminution du taux d’analgésique dans le sang au cours du sommeil provoque au réveil une céphalée de rebond, qui sera calmée de façon temporaire par la prise d’une autre dose. Mais celle-ci n’aura pour conséquence que de faire réapparaître le mal de tête.
Éviter les décongestifs:
Même s’ils peuvent soulager la sinusite et le mal de tête qui l’accompagne, les décongestifs ne doivent pas être considérés comme des médicaments pour traiter le mal de tête.

 Ne pas faire d’effort physique exagéré:

Si vous souffrez de douleurs au cou, n’entreprenez pas de grands travaux (rénovations, ménage du printemps, etc.) pendant votre traitement. Chercher le calme. Trop de bruit peut devenir une source de tension et entraîner des maux de tête. Manger à heures fixes. Prenez vos repas chaque jour aux mêmes heures, autant le petit-déjeuner que les autres repas de la journée.

Se reposer:

Dans la plupart des cas, ceux qui souffrent d’un mal de tête vont s’étendre quelques heures parce qu’ils ne se sentent pas suffisamment bien pour poursuivre leurs activités. Ce repos forcé a des effets bénéfiques puisqu’il a été démontré que le sommeil contribue à soulager les céphalées.

Repenser son hygiène de vie:

Adoptez une saine alimentation, faites des exercices quotidiens non violents, comme la marche, et des exercices pour le cou et le dos.

Réagir au stress au jour le jour:

Au lieu d’accumuler les frustrations, réglez les conflits au fur et à mesure qu’ils se présentent. Ménagez-vous chaque jour une période de détente.

Se distraire:

À l’inverse, si vous vous ennuyez, augmentez vos activités pour vous changer les idées et ne plus être obsédé par vos maux de tête.
Si vos maux de tête sont dus à un dysfonctionnement cervical, pratiquez des exercices d’étirement pour le cou (élévation des épaules, épaules en arrière et en avant, rotation de la tête et inclinaison, menton vers l’arrière); ces exercices peuvent être faits sous le jet d’eau chaude de la douche (arrêtez si une douleur apparaît). Pour dormir, utilisez un oreiller ni trop épais ni trop mince, que vous placerez sous votre cou (et non sous la tête) pour remplir le creux.
Abandonnez les sacs à dos ou en bandoulière. Ralentir la cadence. Quelle que soit la nature des maux de tête, ils ne diminueront pas si vous maintenez un rythme d’enfer. Dans bien des cas, vous ne devriez pas chercher plus loin l’élément déclencheur.

Maux de tête

La migraine peut apparaître à la puberté et touche surtout les personnes de 35 à 45 ans, mais elle peut affecter des personnes beaucoup plus jeunes, et notamment des enfants. En France, en Belgique et au Canada et dans nombreux autres pays, il existent des hôpitaux et des cliniques spécialisé dans le diagnostic et le traitement des maux de tête.
Le pharmacien est facilement accessible, et en situation idéale pour aider les personnes souffrant de maux de tête. Il peut identifié en première ligne des solutions à cette pathologie soit pour soulager les symptômes ou diriger ces personnes vers des cliniques spécialisées si les symptômes s’avèrent sévères et nécessites une intervention d’un médecin ou d’un neurologue spécialisé dans le domaine de la douleur.
Pour les personnes souffrant de maux de tête chroniques d’intensité moyenne à intense il est important de consulter pour établir un diagnostic entre un état migraineux ou une céphalée chronique ou de tension.

Description de la pathologie:

Littéralement, migraine signifie hémicrânie.
Le terme de migraine désigne un syndrome fait de crises céphalalgiques pulsatiles d’origine vasomotrice, spontanément résolutives, accompagnées souvent de vomissements et de troubles du comportement (asthénie) dont l’étiologie est inconnue et qui survient souvent sur un terrain particulier (dyspeptique, anxieux, obsessionnel) ou qui affecte un caractère familial.
(Source : Dictionnaire de Médecine Flammarion)
Les causes de la maladie sont incomplètement élucidées, mais des anomalies vasculaires semblent être à l’origine des douleurs : vasodilatation (augmentation du calibre des vaisseaux) et augmentation de la perméabilité vasculaire. Les symptômes de l’aura migraineuse ont été reliés à une diminution du flux sanguin cérébral dans certains territoires.
Par ailleurs, le fait que de nombreux médicaments antimigraineux interagissent avec le système sérotoninergique oriente vers un rôle majeur de certains neuromédiateurs : sérotonine et noradrénaline.
Combien de personnes dans votre entourage s’adresse à vous, le visage crispé, les larmes aux yeux et vous disent: j’ai une de ces migraines d’enfer, ça cogne dans ma tête, ma tête éclate, etc.
Douleur de tête violente et tenace quelle qu’en soit sa nature.
Le mal de tête, tel que l’on nomme habituellement, est un phénomène généralement banal et bénin. Il touche l’ensemble de la boite crânienne. Si ce mal de tête est répétitif, s’il persiste et devient plus intense et plus régulier, il y a lieu de s’en inquiéter et de consulter un professionnel de la santé afin d’obtenir un diagnostic plus précis sur la forme de cette céphalée.
La distinction est mince et difficile à établir entre céphalée et migraine qui sont des troubles fort différents. La difficulté étant de distinguer si elles surviennent de façon  » primaire  » ou si elles représentent un symptôme d’une maladie sous-jacente  » céphalées secondaires  »
Nous allons brièvement décrire les céphalées primaires (migraine, céphalées de tension) et citer quelques pathologies pouvant provoquer des maux de tête.
La céphalée secondaire est plus rare mais non moins importante. On doit avant tout, dans cette catégorie de céphalée, traiter la maladie sous-jacente.

Les céphalées de tension

Se situent à des endroits différents, sur la partie inférieure et postérieure de la tête, le long de la tempe, derrière le front. Rarement à la partie supérieur du crâne. Différentes causes peuvent engendrer ces céphalées entraînant parallèlement des contractures musculaires de la base du crâne et de la figure et sont en général causées par un stress au niveau du travail ou de la vie sociale.
Divers conflits peuvent engendrer ces tensions:
Difficultés financières,  problèmes conjugaux, famille reconstituée, environnement familial, complexe personnel, mauvaise image de soi, etc.
Ces tensions peuvent aussi être de type mécanique, inflammatoire, alimentaire, digestif, circulatoire, allergique. Positionnement au travail, au bureau, à l’ordinateur. Coup de froid, mauvaise alimentation et digestion difficile. Problèmes circulatoires non identifiés. Chez les personnes souffrant d’allergies.
Toutes personnes souffrants de mots de tête intenses et répétitifs, auraient avantage à tenir un agenda décrivant leurs symptômes et les facteurs de déclenchement.
Le type de douleur (fulgurante, pincement, tornade, déchaînement, coup de couteau, tempête, étourdissement, étau, picotement. Noter l’intensité de la douleur (échelle de 0 à 10, 0 étant =non-douleur et 10=la céphalée la plus violente)
La technique utilisée pour diminuer voire stopper la céphalée (médicament, promenade, relaxation, gymnastique, sport, régime alimentaire.) Ces informations aideront le pharmacien ou médecin consulté a mieux identifié la gravité et l’origine des migraines ou céphalées chroniques ou de tension.

Traitement des céphalées de tension

Pour faire partir le spasme musculaire et augmenter la circulation locale, appliquez de la chaleur (bouillotte, douche chaude, bain chaud, hot pack, coussin chauffant). Ne pas en abuser. Attention: en cas d’inflammation, la chaleur est contre-indiquée. Elle a tendance à augmenter le phénomène inflammatoire

Autres symptômes de douleur provenant de la vision et de l’oeil

Problèmes de verres de contact: douleurs, sensation de gène, de grattements. Les maux de tête peuvent venir d’une lentille mal adaptée, d’une infection cornéenne ou bien d’un manque d’oxygène au niveau de la cornée.
Abrasion cornéenne: douleurs, larmoiement, sensation de corps étranger dans l’œil.
Ulcère cornéen : Une infection cornéenne peut causer des douleurs, des maux de tête, une vision floue et des rougeurs.
Conjonctivite: Oeil rose, rougeur, décharges, paupières enflées ce qui peut causer des maux de tête.
Dacryocystite: Le système de drainage des larmes dans le coin interne de l’œil peut conduire à des douleurs, des maux de tête et des larmoiements, s’il est infecté.
Oeil sec: irritation, grattements, larmoiements parfois.
Glaucome (aigu): douleurs, vision floue, halos colorés autour des lampes et maux de tête.
Iritite: douleurs, sensibilité à la lumière, vision floue.
Paralysie musculaire des yeux: si elle est causée par une paralysie des nerfs, on observe également des maux de tête.
Neurite optique: inflammation du nerf optique; peut causer des maux de tête, des douleurs accompagnant les mouvements des yeux et une vision floue.
Cellulite orbitale (infection): infection de l’orbite à l’arrière de l’œil; peut produire à des maux de tête, une vision double et floue, des douleurs et un œil exorbité.
Sclérite: douleurs, vision floue, rougeur.
Maladie de la thyroïde: sensation de grattements, vision double ou floue, œil exorbité.

L’algie vasculaire faciale 

L’algie vasculaire se situe au niveau de la zone oculaire et celle des tempes. Elle se situe toujours du même côté. la douleur persiste jusqu’a une à six semaines et se situe d’un seul côté de la boite crânienne. La douleur est intense et se situe au niveau de l’œil

La céphalée de Horton

La céphalée de Horton, connue aussi sous le nom de céphalée en série ou histaminique, atteint surtout les hommes ( habituellement de gros fumeurs) entre 20 et 50 ans, dans une proportion de 5 à 8 hommes pour une femme. On ne connaît pas la cause de la céphalée de Horton, mais la documentation scientifique parle de plus en plus d’une origine neurovasculaire et du rôle de la sérotonine et des nerfs trijumeaux.

Maux de tête du à l’hypertension

Une hypertension artérielle non contrôlé avec des pointes élevées, se manifestant surtout la nuit et le matin peuvent provoquer des maux de tête intenses et à répétitions. Le problème d’hypertension doit d’abord être traité. La prise d’analgésique n’apportera nécessairement un soulagement à la douleur.

Les céphalées secondaires

Les céphalées secondaires sont le résultat de maladies sous-jacentes comme les maux de cou, les traumatismes craniens, des blessures à la nuque, à la tête ou encore de la névralgie faciale, la sinusite, l’effort physique etc.

Les sinusites

 Les sinusites peuvent provoquer des maux de tête. Le sinus sphénoïdale, se trouvant derrière les fosses nasales, occasionne des douleurs situées derriêre les yeux. En cas d’infection des sinus maxillaires ou frontaux, ce sont la mâchoire supérieure ou le front ou les douleurs seront ressenties.

Migraine

Les céphalées primaires principales: La migraine
L’International Headache Society (IHS), a établi des critères de diagnostique de la migraine commune (sans aura).
1. Cinq crises au moins répondant aux critères deux à quatre ci-dessous.
2. Crises de céphalées durant environ de quatre à soixante-douze heures (s’il n’y a aucun traitement).
3. Céphalées ayant au moins deux des caractéristiques suivantes : unilatéralité, pulsations, caractère modéré ou sévère, aggravation par les activités physiques de routine telles que monter ou descendre des escaliers.
4. Au cours des céphalées, au moins l’une des manifestations suivantes : nausée et/ou vomissement, intolérance à la lumière (photophobie), ou au bruit (phonophobie)
Dans la migraine simple sans aura l’on retrouve les signes décrits plus haut dans cet article. Il n’y a pas de troubles visuels. Dans la migraine avec aura (30%), la crise est accompagnée de troubles visuels (zone floue ou taches noires dans le champ visuel), des troubles du langage, troubles de la prononciation, des troubles de l’humeur, irritabilité, asthénie,somnolence, tendance dépressive ou, au contraire, euphorie. Cette migraine est souvent précédée par une aura visuelle, en forme de zigzags et de flashes lumineux dans les bords du champ visuel, durant environ 30 minutes. Certaines personnes sont victimes de ces auras, mais sans avoir de maux de tête. Cette migraine est appelée migraine ophtalmique.

Intensité de la migraine.

Intensité légère: Le patient peut continuer ses activités usuelles avec un minimum d’interruption.
Intensité modérée: Les activités usuelles du patient sont modérément perturbées
Intensité sévère: Le patient ne peut continuer ses activités normales et réussit à fonctionner au détriment d’un inconfort important et d’un rendement perturbé.
Intensité ultra-sévère: Le patient ne peut aucunement fonctionner et la crise dure depuis habituellement plus de 72 hres.
Selon les facteurs pouvant déclencher une crise migraineuse l’on retrouve le stress, les émotions, la lumière éblouissante, l’hypoglycémie, la modification de la structure du sommeil, les menstruations, l’exercice, les changements de température, les allergènes, l’alcool, le monoxyde de carbone, la consommation excessive de caféine, les aliments contenants du GMS (mets chinois, soupes en boites, assaisonnements, de la tyramine (vins rouges, fromages affinés), les nitrites (produits de salaisons), de la phénéthylamine (chocolat, fromage) de l’aspartame (édulcorants artificiels, sodas diète), les médicaments, l’utilisation excessive ou sevrage (dérivés de l’ergot, triptans, analgésiques), l’oestrogènes (contraceptifs oraux), la cocaïne, la nitroglycérine, les antihypertenseurs (nifédipine, méthyldopa, inhibiteurs de l’ECA, les bêtabloquants), inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine, danazol, indométhacine.
Il existe de plus en plus de ressources pour les professionnels de la santé pour diagnostiquer et traiter les symptômes de la migraine. N’hésitez pas à les consulter.
Des études révèlent que jusqu’à 64 % des 1,3 millions de Canadiennes souffrant de migraines, y compris les migraines reliées aux menstruations, ne reçoivent aucun traitement médical. Qui plus est, 45 % d’entre elles cessent de voir leur médecin. Ce type de migraine est souvent beaucoup plus difficile à traiter que la migraine classique.
En dehors de la médication, comment agir en crise migraineuse pour soulager la douleur:
1. Appliquer un sac de glace ou autre forme de refroidissement sur le front ou la nuque
2. À l’aide d’un turban, appliquer une pression sur la tête
3. Cesser progressivement ses activités
4. Rechercher des endroits calmes, tranquilles avec le minimum de bruit et de lumière
5. Une période de sommeil plus prolongée peut aider à reduire les symptômes de la migraine.

Maux de tête d’origine cervicale

♦ mauvaises postures dues à une immobilisation prolongée, à des mouvements répétitifs, à la position couchée sur le ventre pendant le sommeil, à des oreillers inadéquats (trop épais ou trop minces) ou à une déviation de la colonne vertébrale.
Maux de tête consécutifs à un traumatisme crânien
♦ coups à la tête. Ils peuvent entraîner des lésions de la colonne cervicale ou secouer violemment le cerveau
Céphalées toxiques ou de sevrage 
♦ abus d’alcool
♦ sevrage du café
♦ intoxication au monoxyde de carbone
Céphalées liées au métabolisme
♦ repas pris à heures irrégulières ou saut d’un repas
♦ hypoglycémie
♦ manque d’oxygène (céphalée d’altitude)
Céphalées d’origine médicamenteuse (ou céphalées de rebond)
♦ recours continuel à certains médicaments, tels que l’aspirine, l’acétaminophène, les tranquillisants, les sédatifs et l’ergotamine, augmente la fréquence et parfois l’intensité des maux de tête
♦ certains médicaments utilisés dans le traitement des maladies cardiovasculaires, tels que la nitroglycérine et les anticalciques
Céphalées d’origine vasculaire
♦ hypertension artérielle sévère
♦ anévrisme cérébral (dilatation artérielle)
♦ hémorragie cérébrale
Céphalées d’origine infectieuse
♦ fièvre
♦ infections diverses comme la méningite, la sinusite, etc.

Maux de tête en série:
♦ Les maux de tête en série sont de forts maux de tête unilatéraux impliquant une zone autour de l’œil. Ce phénomène peut durer jusqu’à deux heures, et sont récurrent (plusieurs fois par jour). Il peut s’étendre jusqu’à 6 à 8 semaines. Les symptômes associés sont le larmoiement et l’écoulement nasal (du côté affecté), l’œil rouge et une pupille temporairement plus petite. Le traitement est similaire au traitement de la migraine ophtalmique: des stéroïdes et autres médicaments peuvent être nécessaires
♦ L’artérite temporale: L’artérite temporale est un état sérieux affectant généralement les personnes âgées. C’est un désordre immunitaire. Les artères de grandeurs moyenne deviennent tendres et enflammées. Cet état est nommé d’après l’artère temporale, qui passe du front à l’oreille. Cette artère étant généralement impliquée, elle a donné son nom à ce phénomène. L’artérite temporale provoque des maux de tête et des douleurs constantes aux tempes. Les symptômes associés sont la perte de poids, la fatigue, l’arthrite (spécialement des épaules), la fièvre, des douleurs et des difficultés pour la mastication. Les symptômes visuels apparaissent à cause du manque d’irrigation sanguine dans le nerf optique ou dans la rétine.
Cet état peut conduire une perte de vision temporaire (amaurose fugax) ou à une perte de vision permanente généralement sur un seul œil

Autres causes de maux de tête:

♦ Le mal de dents, le mal à l’oreille peuvent causer des douleurs ressenties dans l’orbite de l’oeil et causer des maux de tête
♦ Une infection de la fossette mandibulaire temporale peut causer des douleurs dans les yeux, les dents, les oreilles, le cou ou les sinus
♦ Une dégénérescence de la colonne cervicale peut créer des douleurs qui peuvent irradier dans l’œil et l’orbite
♦ La névralgie du trijumeau, ou névralgie trigéminale, est une cause fréquente de céphalée (douleurs de la tête) aiguë récidivante, affectant un côté de la face, concernant particulièrement les femmes à partir de 50 ans. Elle entraîne des douleurs majeures, qui peuvent être très handicapantes et source d’une détresse psychologique majeure dans les cas sévères. Le diagnostique est fait par une biopsie de l’artère temporale.

 La névralgie faciale:

La névralgie faciale transmet la douleur à une zone du visage contrôlée par le nerf du trijumeau. La personne souffrant de cette névralgie perçoit des sensations de courrant électriques de courte durée mais à répétition qui touchent, d,un côté seulement, les paupières supérieures, la machoire inférieur et jusqu’à la joue. Cette douleur est répétitive et peut se reproduire plusieurs fois par heure.

Céphalées d’origine cervicale:

Dans la profession médicale, c’est le physiatre qui est le plus à même d’évaluer et de traiter ce type de maux de tête. Selon le cas, il prescrira physiothérapie, thérapie par la chaleur ou par le froid, tractions cervicales, massothérapie, exercices thérapeutiques pour le cou, manipulations vertébrales et injections d’anesthésiques ou de cortisone le long des nerfs occipitaux. Une approche telle que l’ostéopathie pourrait être efficace. Quant à l’acupuncture et à la chiropraxie, elles n’ont pas encore prouvé leur utilité de façon scientifique.

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